Les Mots

En tant qu’auteur, Gérald Stehr a collaboré à plusieurs festivals de correspondance pour lesquels il réalise de nombreuses adaptations de correspondances littéraires pour la scène. Il a publié de nombreux albums pour enfants, des livres pour adultes. Il a également créé de nombreuses pièces de théâtre pour enfants et pour adultes.

Pièces pour enfants :

Il rejoint l’association « Ombre en Lumière », association intervenant en milieu scolaire, et écrit des pièces de théâtre avec les enfants des écoles élémentaires du 11ème arrondissement. Dans le cadre de cette collaboration, Gérald Stehr a écrit une quarantaine de pièces de théâtres jouées par les enfants :

  • Peut-on éteindre les incendies avec de la salive? Lue également dans le cadre du festival Catimino organisé à la Villette en 2015
  • Comment devenir Maître du Monde en 144 leçons – 2011
  • Ici – 2010
  • Mon Oeil !
  • Trompe l’oeil – 2009
  • Le Représentant de  Moralités – 2008
  • Le Cœur des Chœurs – 2007
  • Objectif Tête 
  • Espèce de Bipède ! – 2006
  • La bande annonce. 
  • Les Dou-qui-où – 2005
  • La guerre des gueules.
  • Le Chœur de cible.
  • Le Photomaton temporel – 2004
  • La boîte à l’Être humain.
  • Chez les Atroipetitpoins
  • Le maillon manquant – Mis en scène par Claire Acquart pour « Lire en fête » à Lilas en Scène – 2003
  • Le Collectionneur de problèmes.
  • Le génie qui se nourrissait de rêves – 2002
  • Big Bang Bogue – 2001
  • Le bonheur est-il divisible ? 2000
  • Le Procès de quelqu’un qu’on appelle Urbain – 1999
  • La République des oiseaux. Primée pour le Printemps Théâtral et publiée chez Lansman ; Régulièrement jouée par les enfants ou les amateurs, cette pièce a fait l’objet d’une étude  et d’un DVD «  Entrer en théâtre »  sous la direction de Jean Claude Lallias (CRDP pays de Loire : 2006).
  • Tout ça pour un pipi de chat
  • La répétition

Je pense que la poésie chez l’adulte est une persistance du désastre pubertaire. Chez moi, ce désastre était instruit d’une enfance contrainte et brisée (je me suis défenestré à 19 ans, puis j’ai été traité en psychiatrie entre 21 et 24 ans). Néanmoins, en dépit de l’élaboration parfois cryptique de mes travaux, j’ai toujours préservé un médium enfantin.

Pour résumer, mes images remettent en cause le préjugé de discontinum dans le genre humain et même dans la communauté du vivant, mes classifications et mes re-catégorisations sont un pied de nez burlesque aux enfermements sémantiques de Geoffroy de Saint Hilaire et de leurs nosologies.

Gérald Stehr