Il y a plus de vingt ans, Gérald Stehr entreprend son premier « Voyage en Rorscharchie », lors duquel il utilise et explore le procédé de pliage à l’origine des tests élaborés en 1921 par le psychiatre et psychanalyste Hermann Rorschach.
Aujourd’hui, à l’issue de ses 12 Voyages, il a réalisé près de 1000 planches de la monochromie à la polychromie.
Chaque voyage introduit une modification technique ou pigmentaire et se compose de 144 planches.
Cette exposition de planches uniques ou en séries, de totems, de bannières et de lettres retrace les différents voyages de Gérald Stehr dans ces 12 provinces.
Et Par Trois Fois Vainqueur...
Les Planches peinte-écrite
Le 7e Voyage de Gérald, chez les Homo-Rorschachiens
Carnaval Rorschachien
En Enfantasmanie
Retour en Labordie
Je vous écris de Rorschachie
Les Métamorphoses du Vide
Voyage en Labordie
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Carnaval Rorschachien
Lors de ce sixième Voyage, 144 masques pour un festival rorschachien -
Retour en Labordie
Ce quatrième voyage est la deuxième partie du Voyage en Labordie. S’émancipant de la Labordie, 144 créatures rorschachiennes, atmosphériques, se découvrent, au sein d'une exploration de la faune et flore rorschachienne. -
Je vous écris de Rorschachie
Ce troisième voyage est constituée de 144 lettres de correspondance rorschachiennes sur le thème de la palindromie. -
Voyage en Labordie
Le premier Voyage, en Labordie (tient son nom de la clinique de Laborde où l'auteur fit un cours séjour) est constitué de 144 planches de format constant 60cm x 30cm, c'est une charge ironique contre les Interprédateurs de sens taché. "Rien ne reste de ce voyage dont tous les protagonistes sont morts. Il s’agit d’un récit posthume volé dans la bouche d’un revenant. L’extraction buccale d’une histoire transmise par la langue de fond à la troisième oreille, qui se nomme en Rorschachie le pavillon des langues creuses, des langues scarifiées, des langues à incises. On ne saura jamais quand tout a commencé, ni même si cela est vraiment fini. Il y a plusieurs hypothèses qui pourraient expliquer pourquoi, ou tout au moins comment j’en vins à faire ce voyage en Rorschachie. Le Libellu-gazelle pensait que c’était un jeu : on était l’enjeu du banco, la banqueroute du banquet. Certains m’accusèrent de l’avoir fait jouer, d’autres lui reprochèrent de m’avoir entraîné dans cette passion dilapidatoire. Nous en avions découvert, je crois, les prémices ensemble. Ah ! la martingale de l’été continue en Province Labordienne ! La seconde, n’est pas une hypothèse, mais la certitude d’un guerrier qui périt au combat, il fallait tout simplement renverser le sens. Bien qu’ayant par moments été proche d’une telle nécessité, j’ai toujours eu de ce monde une vision minoritaire, parfois même je fus minoritaire, et même carrément minoritaire, c’est durant ces cycles agités, que j’ai vu avec des yeux épluchés à l’économe. Cela a commencé comme un dialogue faussé, pour se terminer en effondrement véritable. Le patient est contentionné, c’est-à-dire tenu à proprement parler : attaché, sanglé sur une table d’opération du saint esprit en face de l’impatient docteur Her Man outillé du terrible couteau à dix lames - de son invention -."
Il explore actuellement son onzième et douzième voyage avec deux nouvelles séries : « Mes disparates » qui sera une sorte d’hommage à Goya… et « Mais seulement pour un bref instant » qui se clôturera lors d’une prochaine exposition au Mexique…