Aujourd’hui, j’ouvre ma boîte à sottises.
Pour toutes les maîtresses ou les maîtres qui désireraient monter partie ou totalité d’une de mes soties, dans un contexte de gratuité, c’est-à-dire, sans billetterie, ou participation pécuniaire, j’offre l’accès sans rémunérations d’aucunes sortes, et même du minimum garanti par la SACD.
Evidemment, toute présentation de mes pièces devra signaler le nom de l’auteur, surtout dans le cas de petites publications, toujours dans le cadre de la gratuité.
Dans un cadre de présentation professionnel, l’auteur conserve tous ses droits sur ses ouvrages, et l’usage est de déclarer la présentation et ses dates à la SACD.
Pour moi tout a commencé par un jeudi après midi, au sixième étage du cent quatorze rue de la Convention à paris XV.
Cela a commencé par l’arrivée insolite à cette heure de mon père chargé d’une énorme boîte.
Tout a commencé dans l’étrange lucarne par un spectacle de Guignol.
A la suite de cette révélation, c’est là, que j’ai commencé à écrire mes propres pièces.
C’était une Sotie.
Je l’ignorais. Je ne l’appris que plus tard avec délectation.
Après avoir passé mon bac, je m’inscrivais à Censier en licence de Théâtre.
J’écrivis une pièce que je montrais une ou deux fois avec deux de mes frères et plusieurs amis.
Puis mes travaux picturaux et littéraires m’éloignèrent du domaine enfantin.
Il m’arrivait d’écrire de manière épisodique des comptines et des fables.
Puis un de mes frères, Frédéric, me proposa d’illustrer une de mes histoires pour l’Ecole des Loisirs, où je réalisais dans les années suivantes, une vingtaine d’Albums pour différents illustrateurs.
Encouragé par Nathalie Levy, scénariste et amie, je reprenais l’écriture destinée au jeune public pour l’audiovisuel.
C’est Nathalie encore qui me présenta à Gabriel Debray, fondateur de l’Association Ombre en lumière, et c’est grâce à eux que j’entamais mon cycle ininterrompu des soties à partir de 1998 jusqu’à aujourd’hui, pas une année sans au moins une piécette.
Les trente six piécettes mis en ligne furent presque exclusivement écrites dans le cadre de cette aventure, sous la protection bienveillante de Gabriel, qui a toujours défendu mon écriture en la mettant en scène dans le cadre scolaire en collaboration avec les professeurs, et présentée dans un lieu professionnel (Local, théâtre Boris Vian, scène de la Maison des Métallos).
On a beaucoup fréquenté les fameuses ZEP, et je dois dire que je fus maintes fois ébloui par la présentation finale des piécettes. (Que Gabriel modestement nomme chantier en cours, alors qu’il est arrivé à de nombreuses reprises d’assister à la magie de l’incarnation.)
Durant cette vingtaine d’années et quelques, mes pièces ne furent jouées qu’une fois, il est arrivé que sollicité par ailleurs ; elles soient représentées dans d’autres lieux, bizarrement toujours dans ces zones d’éducation prioritaires, mais la plupart de mes Soties n’eurent de présentation qu’éphémères. (Parfois filmées en partie, rarement en totalité).
J’ai l’immense plaisir aujourd’hui de les mettre à disposition des écoles.